Le chat, cet acrobate


Tous les félins ont des qualités prodigieuses si l’on se penche un peu sur leur physique. Le chat se montre cependant particulièrement étonnant, proportionnellement à sa taille. Nous l’avons déjà tous vu se rouler en boule, passer entre des barreaux, s’allonger, se contorsionner, se mettre sur deux pattes…

Le chat, cet acrobate !
 

La morphologie du chat

Il faut savoir tout d’abord que le chat possède un squelette très particulier par rapport à l’être humain : il est doté de 288 os, soit 82 de plus que nous. De plus, on peut compter chez cet habile animal, près de 600 muscles qu’il utilise avec une grande habilité et une impressionnante précision.

Qui n’a pas déjà vu son chat tantôt ne prendre que peu de place, tantôt  s’étirer au point de remplir tout l’espace du canapé ? Dans ce cas-ci, le chat peut mesurer jusqu’à  50 cm de long, queue non-comprise car cette dernière, à elle seule, couvre déjà entre 25 et 30 cm.

 
 

Quelle partie du corps pour quelle spécificité ?

 •    Sa tête : elle rassemble les sens principaux du chat. S’il sent un danger, il rabat ses oreilles sur le crâne pour  protéger tous ses organes en ne laissant rien dépasser.

•    Sa cage thoracique : tout comme sa poitrine, ou ses griffes, la cage thoracique du chat peut se rétracter, permettant au chat de se faufiler dans des endroits très étroits.

•    Ses pattes : les antérieures sont capables de s’écarter pour attraper, frapper, glisser…et les postérieures peuvent se détendre et propulser le corps soit très haut, soit très loin. Il possède des coussinets qui lui permettent une démarche silencieuse et souple.

•    Sa queue : elle lui sert notamment de balancier, favorisant son équilibre dans quelque situation que ce soit.  Elle doit sa souplesse au nombre d’os qu’elle possède, soit une vingtaine.

•    Son bassin : lorsque le chat fait une chute, c’est du bassin que part le mouvement qui l’aide à se retourner et à retomber sur ses pattes.

 

Parce qu’un chat quand il est « cat » retombe sur ses pattes

Mais comment fait –il ? Lorsque le chat chute, ses oreilles ainsi que ses moustaches (ou vibrisses) lui apportent une évaluation de la pression et de la distance qui le sépare du sol. S’il tombe sur le dos, il se retournera avant de rejoindre la terre ferme. Evidemment, cela vaut pour des chutes moyennes : il faut qu’il ait le temps de se retourner et de préparer son « atterrissage »  mais il ne se remettra pas non plus d’une dégringolade du 6ème étage !